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Qu'ils soient d'ici ou de n'importe quel parage

Moi j'aime bien les gens qui sont de quelque part

Et portent dans leur cœur une ville ou un village

Où ils pourraient trouver leur chemin dans le noir.

 

Voilà pourquoi Jean de Bordeaux, François de Nantes

Voilà pourquoi Laurent, le gars du Canigou, 

Pierre le Normand et toi Joël de la Charente

J'aime tant vous entendre parler de chez vous ! 

 

Jacques DEBRONCKART

"Adelaïde"

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 CE QU'EN DISENT LES      LECTEURS 

 

"J'ai, lu votre petite merveille où j'ai particulièrement apprécié l'art de la rêverie projetant vos personnages du cœur de la campagne normande au fin fond des djebels algériens... et retour. Tout le contraire de ce qu'écrirait un historien. Mais cela, impliquant une telle gymnastique, suscite la meilleure forme intellectuelle" .

        Aimé Faucher

         La Rivoire 73

                    *

"Un beau livre. Il raconte une page de notre histoire. A lire absolument". 

     François Carbonnel

    St Hilaire-Petitville. 50 

                   *

"Un nouveau roman, dépaysant, basé sur des faits réels et qui fait revivre avec l'humanisme cher à l'auteur, deux mondes qui n'auraient jamais dû se rencontrer et qui finiront par avoir des souvenirs communs". 

        Gérard Debard 

         Genissieux  26 

*

"Je recommande ce livre, passionnant à lire" 

Gérard Bourdet 

Cherbourg 50

*

"Monsieur Lesage, je vous remercie encore une fois de la qualité de votre roman".

Léonce Thuilliez

ex-paysan-instituteur

Radon 61

 

*

"Ah, j'ai bien aimé "Destins croisés - Les ploucs font école". La fin est surprenante. On ne s'y attend pas du tout. Félicitations". 

Philippe Typhagne

Cherbourg - 50 - 

 

*

Votre livre m'a beaucoup plus. Il m'a appris des choses sur cette guerre dont on ne parlait pas beaucoup à la maison. J'ai adoré votre façon d'écrire avec humour et sincérité. 

I. Gosselin - Rennes - 35 -

 

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E X T R A I T S

LA CONELE

Chuchotis et croassements 

 

  - Alors comme ça, vous voilà sur le pied de guerre ? C'est terrible ce qui s'est passé hier dans la prairie des Bichon, derrière le Bon Sauveur. La bonne sœur, tout le monde, ici, la connaissait. on se demande bien ce qui lui a passé par la tête à la frangine. Mais comme ils disent dans le journal : ça pourrait être itou un crime ? Compte tenu de sa réputation, ça se pourrait, en effet !  Je suppose que c''est pour cela que vous furetez dans le coin...

(...) 

  - Ah ben dites donc, vous m'avez l'air bien renseigné Monsieur le bistrotier ! Parlez-nous donc de la réputation de la sœur Dominique, que vous semblez si bien connaître...

Le cafetier perd tout d'un coup de sa superbe :

  - Ah mais brigadier... chef, je ne fais que répéter que ce que les gens racontent... Je ne la connais pas plus que ça la défunte bonne sœur. Qu'elle se soit trucidée elle-même ou que quelqu'un l'ait aidée, ce n'est pas mes oignons. Ça ne me regarde pas, hein ? Alors, moi, ce que je vous en dis... En tout cas, c'est bien triste pour le gamin ! 

  - Ces choses-là, c'est toujours pénible pour la famille et surtout les enfants... s’apitoie Sylvain Léonard. 

Estomaqué par le dialogue spontané entre Léonard et Lenoir, le brigadier-chef Goupillot fronce ses ténébreux sourcils : 

  - Qu'est-ce que vous énoncez-là, monsieur le cafetier s'enquiert Goupillot,(...) La sœur Dominique aurait des enfants... Voilà qui n'est pas banal !  

(page 83 - 84)

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LA MAISON DE LA FRISEE

ou

Les boulets de la guerre

 

(...) Fernande et son frère arrivent sur la petite place de la mairie. Ils marquent un temps d'arrêt :

- Ben il y a du monde !

- Oui autant que le soir du feu d'artifice du 14 juillet 39. Tu te souviens Doudou ? C'était la dernière fête organisée au patelin avant la déclaration de la guerre ! J' me rappelle, t'avais gagné une poupée en costume régionale au stand de tir : une Alsacienne. T'as toujours été fort au tir à la  carabine, hein mon Doudou ?!. la poupée je l'ai toujours. (...) Quand on y repense : trois mois à peine après le fête communale, tu étais mobilisé...

- Ben oui , et j'ai même pas pu montrer mes qualités de bon tireur...Pourtant, Dieu sait combien j'avais envie de me faire du Boche. A cause de la drôle de guerre, je n'en ai pas eu le temps ! Moins d'un an après ma mobilisation, j'ai été fait prisonnier. Quatre ans à me morfondre, à me déglinguer la santé en Germanie !

Edouard montre du doigt Edmonde Pergeot retenue sur le petit perron de la mairie, encadrée de solides gaillards.

- Et pendant ce temps là, l'autre salope s'envoyait en l'air avec l'occupant... 

(page 94).  

 

A l'image du jardinier qui ensemence son potager, 

Daniel Lesage se définit comme un semeur de mots sur du papier.

La présentation qu'il peut faire de ses ouvrages constitue un doux moment de partage avec son auditoire.

Voir ci-contre les possibilités d'échanges.